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 C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]

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Jefferson Ness

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MessageSujet: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitimeLun 2 Mar - 14:52

Quoi de mieux qu'une belle journée pour aller un peu se balader en ville puisque aujourd'hui les sorties sont autorisées! Bon, je ne vais pas jouer le héros au grand coeur qui suit à la lettre les règlements, je sortais en douce comme une bonne partie du bahut. Ce qui était vraiment impressionnant c'était le nombre d'élèves qui arrivaient à sortir discrètement et revenir tout aussi discrètement. A se demander si l'administration faisait vraiment son travail. Ou si mon ami le Directeur avait déjà compris que rien ne servait de tenter des retenir des gosses de riches qui ne pensent qu'à eux et n'obéissent qu'à leurs propres règles. Quoi qu'il en soit le fait d'être samedi ne rendait que mon escapade disons un peu plus légal. En tous les cas, je connaissais ma direction en cette journée ensoleillée où le soleil commençait doucement à bien chauffer. Ce serait encore une journée chaude, autant la passer à la plage en plus de ça qui pouvait dire s'il n'y aurait pas de jolies demoiselles peut-être même de l'internat! Je ne savais pas trop de quoi il retournerait, mais au moins je pourrais profiter d'une bonne journée au soleil. Et puis la plage avait ses avantages, qui sait si je ne trouverais pas un ou deux footballeurs? En tous les cas, je passais un short de bain hawaïen rouge et un débardeur dans les mêmes teintes. J'étais peut-être loin de mon Angleterre, du Lancashire et de Liverpool, mais je gardais les couleurs de mon équipe malgré tout! N'était pas un fan pouvant se dire hooligan partout autour du globe qui voulait!

J'arrivais à la place, pas encore trop de monde en place, j'étendais tranquillement ma serviette avant de me diriger vers l'eau pas encore si chaude en ce tout début d'après-midi. Force du temps et de quelque mouvements, je me réchauffais dans l'eau, profitant de l'absence de surpopulation pour nager tranquillement. La natation était particulièrement bénéfique pour le corps, rien de mieux pour éliminer rapidement et pour entretenir sa musculature. J'avais dû nager une petite heure, peut-être un peu plus, rien de bien surhumain, je sortais pour m'adonner à une activité que j'aimais tout particulièrement. M'allonger au soleil tout en regardant les demoiselles souvent vêtues du strict minimum nécessaire à la baignade. Difficile de dire que cela était faisable en Angleterre! Très peu de demoiselles se mettaient en bikini lorsque la pluie tombait et que le mercure restait désespérément bas. Je m'installais pour voir un peu plus loin quelques locaux un rien arrogant arborant de beaux maillots du club romain. Il y avait également quelque personnes de l'Université. Je m'étais toujours demandé ce que vaudrait la solidarité envers les personnes présentes. Pourquoi ne pas l'éprouver! Je me dirigeais tranquillement vers le groupe de supporter, mon sourire arrogant sur les lèvres, leur expliquant la supériorité du jeu anglais. Jusqu'au moment où arriva ce qui devait arriver, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Un contre six, même pour un hooligan anglais en forme et plutôt obstiné, ça faisait trop. Les italiens à mes trousses, je courrais en direction d'un garçon que j'avais déjà vu à l'internat. Je vis également le point d'un italien approché, je l'évitais en enlevant ma tête, le jeune homme en revanche ne le vit arriver que lorsqu'il percuta son nez. Pas vraiment désolé, mais conscient de leur geste, les membres du groupe de romain se replia. Je voulais tester la solidarité des personnes de l'Université? J'allais pouvoir apprécier la réaction d'un garçon qui venait de se prendre un bourre-pif par ma faute...
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Adrian T. Jeferson

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MessageSujet: Re: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitimeLun 2 Mar - 19:56

Des couloirs blancs infiniment longs, des chariots en métals chargés de médicaments, voilà le tableau dans lequel Adrian évoluait. Sauf qu'il se sentait différent, il se sentait plus jeune et avait la lenteur des rêveurs. Car oui, c'était un rêve qu'Adrian voyait. Même qu'il reconnaissait ce rêve, c'était celui qui revenait tous les soirs depuis deux ans. Et comme tous les soirs, il avançait vers la chambre 237, ouvrit la porte et vit sa mère. D'une blancheur d'ange sauf que ses traits disaient le contraire. Ils étaient tirés par la douleur et la tristesse. Il s'assit sur le bas du lit et regarda sa mère pousser son dernier soupir en lui disant : " C'est ta faute "

Adrian se réveilla en sueur, comme toutes les nuits. Il était assis et ses couvertures étaient en boule. Un coup d'oeil au réveil, 6H30. Il se leva, à cette heure ci, plus la peine d'espérer dormir. Il se dirigea vers la salle de bains et entra dans la douche. Il laissa l'eau chaude laver ses doutes et sa culpabilité qu'il avait acquis dans son rêve. Il n'y était pour rien dans la mort de sa mère, comment aurait-il pu empêcher le cancer d'entrer dans son corps ? Il ferma la porte derrière lui et se sécha le corps. On ne pouvait pas dire qu'Adrian ne s'était pas musclé au cours de sa jeunesse. Il présentait des abdos finement dessinés sous des pectoraux saillants, de même que ses bras dont les veines formaient de longues lignes bleues. Il ouvrit son armoire et prit un bermuda beige Calvin Klein ainsi que ses tongs. Il ne mettrait qu'un simple T-shirt blanc, avec une inscription noire emmêlée, pour sortir. Passage par la cuisine afin d'enfourner une tartine puis retour a la salle de bains pour se brosser les dents. Enfin, il ferma la porte de sa chambre pour sortir du dortoir.

Aujourd'hui, c'était journée libre. Le soleil était de mise et aucun nuage ne pointait le bout de son nez. Il n'y avait aucune excuse pour ne pas aller a la plage. Il passa la matinée dans la ville afin d'attendre l'heure de pointe, celle où toutes les filles sortaient en mini maillot de bain pour se rendre a la plage. Vers 14H, un bon nombre de demoiselles se trouvaient sur la plage, il s'y installa confortablement et retira son T-shirt. Un groupe de six joueuses de chaque coté du filet, et une partie de Volley démarra. Waoh, c'est qu'elles jouaient assez bien avec leurs fesses rebondies et leurs poitrines généreuses. Au bout de quinze de ce spectacle, Adrian se leva, non sans attirer quelques regards de demoiselles, et se dirigea vers un snack de plage. Son ventre le tiraillait, il réclamait de la nourriture. Il paya une glace Chocolat et commenca à la lécher.

Ad' jeta un coup d'oeil alentour, peut être pourrait-il partager cette glace avec une charmante demoiselle ? Mais avant de pouvoir faire quoique se soit, il recut un poing en plein figure. Il entendit un léger CRAC lorsque l'impact percuta son nez de plein fouet. Il leva la tête et vit un Italien local se reculer vers son groupe.

Vaffanculo ! Jura Ad' qui avait appris l'Italien en Californie et l'avait amélioré en venant ici.

Le jeune Jefferson regarda le groupe qui semblait un peu gêné de n'avoir pas frappé celui qu'il fallait. D'ailleurs il regarda celui à qui le coup était destiné et ne s'étonna pas en voyant un gars du bahut. Il l'avait déja aperçu pendant les cours et il semblait un brin provocateur et agressif. Il remarqua qu'il portait les couleurs de Liverpool, couleur jurant avec celles qu'arboraient les Italiens. Ad' comprit pourquoi il s'était attiré des ennuis mais ne sentit pas le besoin de l'aider. Ce mec venait de lui casser le nez involontairement mais quand même ! Le sang filait directement dans sa bouche en un fin filet qui l'écoeurait un peu. Il s'adressa au type qui avait des ennuis.

P*tain tu pouvais pas m'éviter ca ? Demanda-t-il en montrant son nez.

Ad' regarda tour à tour le mec et les Italiens. Il remarqua leurs expressions, ils se demandaient si Ad' était un ami de ce mec. Et bien, ils allaient être content, il n'allait pas chercher la bagarre avec eux.
è possibile spezzare la sua testa.

Ce qui voulait dire " Vous pouvez lui casser la gue*le " en Italien. Il se recula en hochant la tête vers le mec, dont il ne savait même pas le nom et dont il s'en contrefichait royalement. Voila un homme qui n'entrerait pas dans la liste de ses amis. Mais Ad' en voulait a ce dernier qui lui avait pété le nez.
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Jefferson Ness

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MessageSujet: Re: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitimeLun 2 Mar - 20:56

Les bagarres de supporters, combien de fois en entendait-on parler un peu partout autour du globe? C'était en faites une chose assez régulière et dans le fond pas si surprenante que ça. Certains ne voyaient dans le sport que l'esprit de l'affrontement, c'était plus que ça. Tout particulièrement dans le monde du football, tout particulièrement dans certains pays. Si celui qui avait inventé les bateaux a inventer le naufrage, celui qui a inventé le football a inventé le hooligan. Il ne fallait pas être stupide pour se rendre compte qu'il ne pouvait pas en être autrement lorsque des clubs s'affrontaient et se trouvaient dans le même coin d'un pays. Pire lorsque c'était deux grandes villes, par exemple Arsenal et Chelsea qui se battaient pour être la meilleure équipe de Londres. Saint-Etienne et Lyon, Paris et Marseille en France. L'internazionale Milan et l'A.C. Milan pour la fameuse ville italienne. En plus de cela, il ne fallait pas oublier les compétitions internationales, sans forcément parler des coupes du monde, d'Afrique des Nations et autres. Je pensais véritablement au club par exemple la coupe de l'UEFA, la Champion's League, etc. Certains semblaient pourtant toujours encore surpris qu'il y ait des débordements quand deux clubs s'affrontaient pour le prestige plus encore que réellement pour la victoire. Ce n'était plus de simple derby entre club d'un même pays, mais des derbys au niveau européen. Quel était mon problème avec l'AS Rome? Il n'y en avait aucun sauf la façon dont nous avions été accueillis lorsque nous étions venus dans la capitale romaine. Bus frappée par des jets de cailloux et bouteilles en verre, entourés par des policiers qui semblaient plus sur le point de nous matraquer que vraiment de nous protéger. Le pire dans tout ça était le service déployé pour ses petits enfoirés de romain lorsqu'ils étaient venus en Angleterre. Plus protégé qu'eux il y avait peut-être la reine, et encore j'en doutais.

C'était peut-être là la seule chose que je pouvais avoir contre les romains car nous avions finalement gagné. La suite, nous verrions bien comment cela évoluerait, après tout, je venais de provoquer un groupe de six romains qui me courraient après sur la plage. Je voulais tester la solidarité entre les personnes présentes dans l'Université. Sauf que je doutais que se prendre un bourre-pif à cause d'un autre ne donne vraiment envie d'être solidaire. Au moins le jeune homme avait une réaction impulsive en insultant le romain qui venait de le frapper. Manque de chance, il l'avait fais en italien. Avec ma chance, ce serait encore un supporter romain. Bah six ou sept, quelle différence cela ferait-il encore une personne de plus ou de moins? Il ne me suffisait que de trouver un quelque chose pouvant servir. Je reculais d'un ou deux pas, les mains dans le dos, écoutant le jeune homme me demandant si je n'avais pas pu lui éviter ça. Je me contentais d'une moue en écartant les bras pour lui signaler que je n'étais pas sûr. Evidemment que j'aurais pu lui éviter, je voulais seulement savoir si le jeune homme serait solidaire où pas, mais apparemment il avait fais un choix qui n'était pas de se rallier à l'Angleterre. Je ne compris pas vraiment ce que venait de dire le jeune homme, mais apparemment ce devait être une sorte d'autorisation à me frapper. Bon il avait fais un choix. Il hocha la tête vers moi alors que je le saluais comme aurais fais un asiatique en inclinant le bassin. Ma main droite dans mon dos tenait le pied d'un parasol encore dans le sol. Le premier italien avança suivis des autres. Je voyais de la colère dans son regard, compréhensible. La tige en fer quitta le sol de sable suivant la trajectoire de mon bras pour frapper l'italien au ventre. Courageusement, les autres le récupérèrent tout en décidant que le salut était dans la fuite. Je me tournais vers le jeune homme de l'Université:


- C'est pas la solidarité qui te tueras dis donc...
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MessageSujet: Re: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitimeLun 2 Mar - 23:06

Adrian n'était pas fan du football. Il ne prenait jamais le temps de regarder des matchs à la télé. Et quand il regardait, il s'ennuyait assez rapidement. Comment pouvait-on rester 9O minutes devant une télévision, sans bouger et regardant des gens courir derrière une balle sans bailler une seule fois d'ennui ? Non, Ad' préférait de loin sortir avec des potes et aller s'amuser en ville a draguer ce qui bouge plutot que d'être fixe. Mais c'était dans sa nature de toujours aller d'un endroit a un autre. Enfant, il était a longueur de journée dans le jardin s'occupant à creuser des trous pour de futurs trésors, ou simplement observer la petite nature qui s'exécutait sous ses pieds. Enfin, le moment était peut être mal choisi pour penser a son enfance a Los Angeles. Il avait devant lui le mec du Lycée qui venait de décrocher un parasol afin d'aller percuter un Romain avec. Pas mal le coup. En voila un qui savait se battre. Adrian attendait la charge des Romains mais elle ne vint pas. Il ne vit que le groupe qui s'en allait en courant. Raah .. On ne peut pas compter sur ces Italiens décidément. Ils lui avaient déja fait le coup de se défiler lorsqu'Adrian devait louer une chambre d'hotel et qu'ils lui avaient poliment annulé l'affaire une fois qu'il était arrivé sur place. Une douleur au nez lui arracha une petite grimace. C'est pas vrai, il était bon pour aller aux urgences se le faire soigner. Et tout ca a cause de cet imbécile d'Anglais. Ce dernier lui sortit une phrase genre " C'est pas la solidarité qui te tueras dis donc...". Et bah non, qu'est ce que ca pouvait bien lui faire que ce mec se fasse casser la gueule ? Ce n'était pas lui qui avait provoquer ces Italiens et s'était fait courser ensuite.

Il y a pas de solidarité qui tienne quand un c*n me pète le nez.

Il avait dit cela d'un ton égal et se retournait déja pour aller chercher un peu de glace chez son ami qui lui en avait vendu une peu avant pour en appliquer contre son nez meurtri. D'ailleurs, sa glace au chocolat était par terre et un chien la mangeait déja. 2,5O€ de perdu. Bon, il n'avait aucun souci d'argent, loin de la, mais quand même, il n'aimait pas cet Anglais. Il allait marcher mais l'autre gars lui dit un truc. Ad' pensait que cette affaire était finie maintenant. Il ne voulait pas s'encombrer d'un souci aussi futile que celui de devoir supporter un Anglais qui ne savait pas tenir en place sans trouver d'ennui pendant sa scolarité. Il pensait se contenter de le détester et de lui lancer des piques en le voyant de temps en temps. Mais ce n'était pas ce qu'avait pensé l'autre mec. Il ne sera donc pas tranquille pour l'apres midi. Dommage, il avait pensé draguer quelques filles peut être mais il se rappela son nez endommagé et ce ne devait pas être sexy de voir un mec avec un drole de nez et du sang séché sur le visage. Ce fut une raison de plus de haïr cet Anglais.
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MessageSujet: Re: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitimeLun 2 Mar - 23:50

Etre un hooligan pour beaucoup de monde c'était simplement vouloir mettre un bordel innommable dans des compétitions sportives sans autre vrai raison que le fait d'être alcoolisé plus que de raison. Que ces gens là aillent au diable, ce n'était pas le cas. Etre hooligan avant tout c'était défendre une couleur, défendre une équipe, une volonté, c'était défendre un idéal. On parlait de croisés et de saint homme pour désigner ceux qui meurtrissaient les sarrasins pendant les Croisades. Ils ne faisaient que défendre un idéal, qui plus est de façon outrageusement violentes, mais eux on les adorait du moins pour ceux qui croyaient et ils étaient nombreux. Aujourd'hui les hooligans étaient ces saints hommes qui croyaient en un idéal, mais ils étaient montrés du doigt. Nous étions montrés du doigt, dénoncés, mis au pilori comme si nous étions de vulgaires voleurs. Nous ne faisions que défendre ce en quoi nous croyions, ni plus ni moins. D'autre le faisait, selon les pays on les appelait carabinieri, policier, policemen, et eux on ne leur faisait pas de procès quand ils frappaient à la matraque dans un groupe de personnes défendant des idées politiques! Non, nous autre hooligans n'étions pas pire que l'église où les polices des pays, nous étions un groupe d'opposition, simplement contrairement aux deux pouvoirs précédents, notre légitimité n'était pas reconnu. Ce qui n'empêchait pas que nous n'étions pas pour autant les mauvais! Le jeune homme au nez cassé me dit qu'il n'y avait pas de solidarité quand un con lui pétait le nez, sauf qu'aux dernières nouvelles, je n'étais pas ce con. Enfin pas directement. Certes c'était en parti ma faute si son nez était cassé, mais tout de même! L'os ne semblait même pas cassé, il s'en sortirait sans strictement rien. Son nez serait marqué un temps et tout serait comme si de rien était arrivé:

- Allez tu va pas nous faire ta chochotte. Dans trois jours on y voit plus rien, l'os n'est même pas cassé. T'en fais pas beau-gosse, dans trois jours tu peux de nouveau toutes les tomber. Et pendant trois jours tu pourras te vanter de t'être fais ça en protégeant une inconnue. Elles tomberont toutes devant ton héroïsme. En plus, c'est quoi un nez qui saigne à cause d'un bourre-pif, me dit pas que c'était ton premier?

Arrogance encore, même si j'étais en grande partie en tort. Même si ce jeune homme savait parler italien et certainement saurait parlé à quelques italiens qu'ils me cherchent des problèmes. Il lui faudrait autre chose que des insultes pour parvenir à me perturber. A ces gens, incroyable de voir comment ils tenaient à ne pas souffrir. Ne savaient-ils pas que c'était en encaissant des coups qu'on repartait plus fort et plus sûr? Apparemment si on suivait cette logique, j'avais un peu trop encaissé de coups au point d'en devenir particulièrement arrogant, mais que vouliez-vous, j'étais anglais et fier de l'être. Alors oui peut-être que je suis arrogant, j'aime autant être arrogant que de m'inquiéter pour un nez qui saigne. En plus de ça, les cicatrices avaient un pouvoir sur les jeunes femmes. Evidemment pas quand on ressemblait à Tony Montana, mais quelque cicatrices sur les bras ou le dos en rajoutait aux charmes. Le jeune homme semblait chercher de la glace pour mettre sur son nez:

- C'est une bonne idée de mettre de la glace, ça va te soulager, tu sais ce qui va se passer quand ta circulation sanguine se relancera? Tous les vaisseaux de ton nez vont de dilater, tu vas saigner dans une souffrance pire qu'en ce moment, après tu fais ce que tu veux, c'est ton nez pas le mien. En revanche tu ferais mieux d'essayer de te conduire un peu plus en homme parce que je crois bien que quelque demoiselles se foutent de toi...
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MessageSujet: Re: C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian]   C'est même pas moi qui t'as frappé! [PV=Adrian] I_icon_minitime

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